Eglise Saint-Marmet de Boutiers-Saint-Trojan - Boutiers-Saint-Trojan

Paul P. (. C.

Protégée depuis 1986 et restaurée en 2005, cette église est une belle apparition au sommet du rocher. Chapelle ou église, sa longue histoire est à découvrir, ce témoin presque millénaire se laisse entrevoir même si l'on ne peut entrer (pour raison de sécurité). Une architecture du 12è reprise au 15è, dévastée à la révolution et plus ou moins abandonnée un temps en l'état. Un voyage dans le temps parfaitement plaisant.

Frédéric B.

Superbe église du douzième siècle en bordure de Charente, surplombant une petite falaise, avec un petit cimetière attenant offrant de belles vues sur la rivière.
La chapelle Saint-Marmet, entourée de son cimetière, avait une vocation paroissiale et était rattachée au prieuré Sainte-Marie de Boutiers. Installée en bordure de falaise, elle domine la vallée de la Charente.
Elle se compose d´une nef d´une seule longue travée couverte d´un berceau brisé et d´un chœur à chevet plat couvert d´une voûte d´ogives à liernes. Des contreforts plats doublés épaulent les murs en pierre de taille et encadrent la façade occidentale.

BOISSON I.

Installée en bordure de falaise, la petite église de Saint-Marmet (dédiée à Saint-Mamert, l'usage à inversé les lettres) domine la vallée de la Charente, perchée sur un éperon rocheux, elle veille, entourée de son ancien cimetière.
Elle avait une vocation paroissiale et était rattachée au prieuré Sainte-Marie de Boutiers.

Il faut aller la voir car elle a été abandonnée à la Révolution et n'a donc pas été remaniée. On peut admirer toute la pureté de cette architecture datée de la fin du XIIe siècle ou du début du XIIIe siècle.

Edifiée à la fin de l'époque romane, elle se compose d´une nef d'une seule longue travée couverte d'un berceau brisé (deuxième moitié du XIIème siècle) et d´un chœur à chevet plat (XIIIème siècle) couvert d´une voûte d´ogives avec lierne et éclairé par une fenêtre à l´est, au nord et au sud (décalées l´une par rapport à l´autre). Elle a perdu sa toiture ainsi que la partie supérieure du pignon oriental.
La nef est épaulée en son milieu d´un contrefort plat au nord et au sud. Elle est éclairée au sud par une fenêtre dans la partie ouest, une seconde, couverte en plein cintre, étant murée plus à l'est. Le mur nord de la nef est aveugle.
Un contrefort plus large (grand arc brisé à double rouleau, reposant sur des pilastres doublés) marque la jonction entre la nef et le chœur. Chaque rouleau est orné, sur les angles, d'une moulure ronde.
La façade est surmontée d'un clocher-pignon à deux arcades.
Des contreforts plats doublés épaulent les murs en pierre de taille et encadrent la façade occidentale. Les piédroits du portail sont composés de pilastres qui alternent des assises basses et des assises plus larges. Ils supportent la voussure composée de trois rouleaux chanfreinés et d´une archivolte à chanfrein et moulure en cavet. Une fenêtre en plein cintre à moulure en cavet surmonte le portail. Au sommet du pignon a été installé un clocher-mur à deux arcades.
Un escalier est aménagé dans l´angle nord-ouest de l´église, permettant un accès aux combles et au clocher-mur.
Le mur sud du chevet s´épaissit à l´est de la fenêtre, témoignant d´une reprise du mur. La fenêtre nord du chevet est envahie par la végétation.

La voûte en pierre de la nef, en arc brisé, d´un seul tenant sans arc doubleau ni support en face des contreforts extérieurs, s'élève au-dessus d´une corniche chanfreinée.

Elle ne conserve aucun décor sculpté ou peint.

Elle a été remaniée au XVème siècle puis le clocher reconstruit au XVIIème siècle.
Elle avait perdu sa toiture et était envahie par la végétation au moment de la première enquête d'inventaire (1986), la voûte était fragilisée. Elle a été restaurée en 2005.

Sabine N.

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Steinar V. R.

En flott kirke. Ikke ulik de mange andre 😀

Christophe M.